C’est l’un des titres de l’hebdomadaire guinéen « La Nouvelle Elite », n°227 du 12 décembre dernier. Le canard s’intéresse ainsi à un sujet très brûlant qui a alimenté l’actualité en début de semaine. Celui de la fermeture de 5 radios privées pour non paiement des redevances de l’Etat. En promenant notre regard dans les kiosques ce week-end, notre attention a été attirée par cet article. Lisez !
Selon notre confrère, la redevance annuelle des radios privées en Guinée est de 20.000.000 Gnf par an. En Côte d’Ivoire les radios payent 3000.000 Cfa par an (après avoir déposé une caution de 400.000.000 Cfa ). Au Mali la redevance vient de passer à 3.500.000 Cfa après avoir été de 800.000 Cfa pendant plusieurs années. Au Sénégal la redevance annuelle pour ces mêmes radios est de 18.000.000 Cfa.
Poursuivant, l’auteur de l’article dit : une radio qui n’est pas capable de payer 20.000.000 Gnf par an, c’est-à-dire à peine 1.600.000 Gnf (100.000 Cfa) par mois ne mérite pas d’émettre. Pour lui, ceci est d’autant plus vrai qu’au moins six d’entre elles sont en règle. Si elles, elles ont fait l’effort de s’acquitter, pourquoi pas les autres ? Seraient-elles des privilégiés ? A quel titre ? Parce qu’elles font les éloges de certains hauts cadres de l’Etat ? Parce qu’elles sont proches du pouvoir ? Cela est injuste et surtout illégal.
Plus loin, il informe que ces radios font des recettes publicitaires à longueur de journée. Les passages sur leurs antennes sont payants. Elles engrangent des recettes à chaque campagne (comme celle de la semaine de citoyenneté par exemple) sans compter la subvention qu’elles perçoivent de l’Etat.
Pour terminer, le journaliste ne comprend pas pourquoi gaspiller toute l’énergie à contester la décision de l’ARPT de fermer les radios qui ne sont pas en règle avec la loi ?
Payer vos redevances, ce sera plus rapide et moins fatiguant, a-t-il conclu.
Moussa Dicko
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