Quinze vendeurs ont de ce fait intenté une action en justice pour obtenir la levée de l’interdiction de la chicha. Dans une pétition déposée vendredi à la Haute Cour, les requérants, par l’intermédiaire de leur avocat Eric Matundura, prétendent que le secrétaire du Cabinet de la santé, Cleopa Mailu, a outrepassé ses pouvoirs en interdisant le produit. Ils affirment que cette décision est partiale et discriminatoire.
Il a également noté que les parties prenantes du secteur de la chicha n’avaient pas été consultées avant la mise en œuvre de l’interdiction, ajoutant que Mailu avait enfreint les dispositions de la loi sur les textes réglementaires qui obligent les organismes publics à consulter les parties prenantes susceptibles d’être affectées par les décisions politiques.
« Les parties prenantes n’ont jamais été consultées ; il n’y avait aucune forme de participation publique. Les règlements adoptés par le Cabinet de santé sont erronés et nous espérons que le tribunal sera d’accord avec nous pour dire qu’il a agi en dehors de la loi et que les mentions légales ne peuvent pas être maintenues », a-t-il ajouté.
Jeudi, le gouvernement dans un avis juridique a interdit l’importation, la fabrication, la publicité et la vente de la chicha au Kenya. Et toute personne qui enfreindrait la loi sera passible d’une amende allant jusqu’à 50 000 shillings ou d’un emprisonnement maximal de six mois ou les deux.
afrikmag
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