Le 8 octobre dernier, le ministère de l’éducation et de l’alphabétisation a recruté et déployé dans les établissements publics élémentaires et secondaires de la capitale des diplômés de l’Enis et de l’isseg. Depuis cette date, nombreux sont ces jeunes cadres spécialistes de l’enseignement qui souffrent le martyr.
En plus d’être traités de tous les noms d’oiseau par les enseignants grévistes, ils sont confrontés à d’énormes difficultés dans les salles de classe. « Nos professeurs titulaires nous ont boudé et ils sont là entrain de saboter ceux qui viennent pour nous enseigner en nous racontant que ces contractuels sont nuls. En outre, que l’Etat les a recruté seulement pour saboter la grève en cours », fulmine Naby Moussa sylla, élève de la 10éme année au collège Almamy samory Touré.
Du coté des contractuels, l’inquiétude bat son plein.
« Depuis qu’on nous a envoyé ici, je n’ai jamais enseigné. On nous a même pas donné l’emploi de temps. On nous a tout simplement dit de nous mettre en rapport avec les titulaires. Or, ces derniers ne nous donne pas la possibilité d’enseigner », se plaint un professeur d’histoire au lycée d’excellence qui a gardé l’anonymat. Et cette dame rencontrée à la DCE de Matoto de confier ceci: « J’aurai appris que le gouvernement veut se servir de nous pour saboter la grève en cours et affaiblir les syndicats », explique t-elle regard perdu.
Un autre problème réside dans le déploiement de ces enseignants contractuels car il y en a qui ont postulé pour le secondaire et ils ont été affectés à l’élémentaire. Interrogé sur cette situation, le DRH de l’IRE de Conakry Younoussa Sacko rassure : « nous sommes entrain de corriger ces erreurs. Là, on attend les listes de ces cas ».
Selon une source proche du ministère de l’éducation, le budget de cette année prendra en charge tous les enseignants contractuels officiellement reconnus.
Moussa Kaba
625254649/655854515
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