Le rapporteur de la CENI, le commissaire youssouf Léno est chargé de superviser la formation et l’opération d’identification des membres des CAERLE dans les préfecture de N’zérékoré, Beyla et Lola. Dans cet entretien qu’il à accordé à notre rédaction, il dresse un constat satisfaisant des opérations.
” La CENI a déployé sur le terrain des missions pour dérouler la deuxième phase de son chronogramme qui est l’installation des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales(CAERLE) mais aussi l’identification des électeurs à travers des formulaires d’identification. Conformément à notre feuille de route, nous sommes rentrés jeudi à 11h à n’zérékoré. Aussitôt, nous avons engagé la mission par la visite aux autorités. Le vendredi nous avons organisé le comité inter-partie avec la participation des principaux acteurs à N’zérékoré, il en a été de même pour Lola. A Beyla, ce n’est que le Dimanche qu’on n’a pu organiser le CIP, parce que le samedi qui était prévu, c’était le jour du marché hebdomadaire. Donc, les autorités nous dit de reporter au lendemain. Il fallait s’adapter à la réalité du terrain.
En ce qui concerne l’installation des CAERLE à N’zérékoré, cette année on avait plus de 170 CAERLE dont 82 pour la commune urbaine à installer. Ensuite, nous sommes passés à la deuxième phase qui est la formation. Pour N’zérékoré seulement on avait au total 780 membres à former. Par rapport à ce nombre, nous avons mis une stratégie de travail qui consistait à former les membres de N’Zérékoré ville et ceux des sous-préfectures voisines. Ce qui fait que la journée d’hier et avant-hier, nous avons formé 345 membres qui ont fini et qui ont rejoint leurs localités respectives en attendant l’arrivée des fiches pour qu’ils commencent à travailler dans les CAERLE. La deuxième vague, c’est ceux qui sont dans les préfectures lointaines. Ils sont venus hier et ont commencé la formation. Il y a eu deux groupes de formateurs repartis en quatre formateurs par groupe. Ce qui a fait que quand le premier a fini la formation, le deuxième groupe a commencé directement. Ils sont au nombre de 453 membres à avoir suivi la formation.
A Lola, on avait cette fois-ci 65 CAERLE dont 280 membres à former, contrairement aux années passées. La première vague a fini hier(Lundi) la formation et la deuxième vague finie aujourd’hui(Mardi).
A Beyla, je vous ai dit tantôt que nous avons connu un petit retard dû au marché hebdomadaire qui les a empêché de faire le CIP le samedi mais le Dimanche nous avons pu le faire avec la participation de tous les acteurs. Ça été une réussite totale comme dans les deux autres préfectures. Nous avons eu 565 membres des CAERLE à former. C’est un nombre colossal pour celui qui connait Beyla qui est une préfecture très vaste. Nous avons changé de programme, parce que dans le programme que la CENI a établi, les membres devraient rallier le chef-lieu pour suivre la formation. Ce qui n’était pas possible, parce que des sous-préfectures comme Karaya qui est à 150Km et Fouala à 95km de la commune urbaine, il était irréaliste de déplacer les 280 membres des CAERLE venant du nord pour la préfecture sans compter que le délai de route n’était pas prévu. Je me suis arrangé avec mes assistants et les formateurs, nous avons fait un autre point de formation à Sinko. Les formateurs s’y sont rendus et la formation s’est déroulée concomitamment avec Beyla. J’ose vous dire que la formation se passe très bien dans ces deux localités.
Quel est le constat général qui se dégage dans les zones qui sont sous votre directive ?
Le constat général, c’est que les gens ont accordé beaucoup d’intérêts au processus électoral. Nous avons eu le soutien des autorités, c’est le lieu de les remercier. Franchement, quand je venais j’avais le souci, parce que nous sommes en région forestière malgré la période des récoltes les gens étaient censés être dans les champs mais ils ont préféré venir se former”.
Par Moussa Diawara
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