Les notes sexuellement transmissibles(NTS) sont légions dans nos écoles, nos universités et nos instituts de formation à l’image de la promotion canapé dans l’administration guinéenne. Si dans le premier cas de figure, c’est une rélation amoureuse secrète entre l’élève ou l’étudiante avec son enseignant, alors dans le second cas, c’est une rélation sexuelle entretenue entre le chef de service, le directeur, en tout cas un individu bien placé dans l’administration publique ou privée avec sa subordonnée. La note sexuellement transmissible est une pratique immorale réccurente à la peau dure dans notre cité. Au fait, en lieu et place des notes qui reflètent les valeurs intrinsèques de l’élève ou l’étudiante, l’enseignant lui affecte des notes forfaitaires en contre partie d’une partie de jambe à l’air parfois non consentante. Voyez-vous ! Elles sont nombreuses, celles qui ont contracté soit une grossesse non désirée soit une IST entraînant l’abandon scolaire, entre autres conséquences. Elles sont de plus en plus nombreuses les victimes silencieuses qui sont ces jeunes filles qui ont été violées par les bourreaux d’enseignants qui bénéficient le plus souvent de la couverture de leurs institutions. C’est à vérifier si les dirigeants de ces institutions ne sont pas trempés eux aussi dans cette affaire. Combien de vie ont été gâchée dans cette pratique honteuse ? Bien Malin celui qui saura répondre à cette question. Somme toute, au lieu d’être des centres d’éducation par excellence, nos universités, nos instituts de formation, nos écoles publiques et privées sont devenues des bordels.
Par Moussa DIAWARA
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