Le tourisme sexuel concerne des individus qui voyagent pour consommer du sexe avec des autochtones, loin de la morale et des possibles sanctions judiciaires. Il englobe le tourisme sexuel homosexuel, le tourisme sexuel pédophile, le tourisme sexuel masculin et le tourisme sexuel féminin. Ce dernier concerne des femmes mûres occidentales qui recherchent de jeunes éphèbes noirs, en vue de combler leur misère sexuelle.
Mais peu importe le type, le schéma (colonial ?) est généralement le suivant : une clientèle originaire des pays occidentaux voyage vers les pays en voie de développement, où une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Ceci afin de l’exploiter sexuellement.
Lorsqu’on mentionne le tourisme sexuel, il est commun de penser au gros pervers libidineux et chauve qui écume les pays pauvres pour assouvir ses pulsions sexuelles, en souillant sans scrupule la beauté des jeunes filles. Comme par exemple à Nosybe (Madagascar), où un vieux touriste édenté peut passer une nuit entière avec une fille à peine pubère, pour la somme dérisoire de deux euros.
Mais le tourisme sexuel au féminin, même s’il est moins connu est en constante augmentation. Ce sont environ 600 000 femmes blanches et mûres en manque de sensations voluptueuses, qui s’offrent chaque année des vacances sexuelles.
Originaires d’Europe, du Canada, et des Etats-Unis , elles sont généralement des retraitées célibataires âgées de 50 à 75 ans. Leurs cibles de prédilection sont les pays en voie de développement, où des hommes noirs et jeunes vendent leur corps afin de survivre et aider leur famille. Aux Antilles sont concernés Haïti, la République Dominicaine, les Bahamas et la Jamaïque. En Afrique subsaharienne, c’est au Kenya, en Gambie, au Cap-Vert, en Tanzanie et au Sénégal qu’elles trouvent leur bonheur.
L’histoire commence souvent ainsi. Une sexagénaire esseulée originaire d’Europe et divorcée depuis belle lurette, a du mal à se remettre sur le marché de l’amour. Dans la société où elle vit, elle est considérée comme étant vielle et/ou grosse, deux facteurs discriminants qui l’empêchent de sortir de sa misère sexuelle. Pour se consoler, elle a prévu un voyage au Kenya afin de « faire circuler son sang ». Elle se surprend à rêver toute éveillée de jeunes taureaux couleur ébène, aux coups de reins si vigoureux qu’ils la feront décoller pour un voyage sans escale jusqu’au 7ème ciel.
Elle imagine avec impatience les puissantes jouissances que lui procureront ces corps mâles à l’architecture sculpturale, dans un décor de sable chaud bordant une mer d’un bleu paradisiaque. Et lorsqu’elle arrive sur place, son enthousiasme s’en va croissant. C’est un étal de chair fraîche masculine sans le sou qui se précipite vers elle, tentant de lui vendre des bijoux artisanaux, et surtout…du pénis.
Ces adolescents et jeunes hommes sans emploi font littéralement la chasse aux vielles touristes sur les plages, dans les bars et discothèques. Ils s’approchent de ces dames en les honorant de moult compliments, tout en proposant de servir de guide touristique, ou d’accompagnant rassurant lors d’une virée en bateau ou en jet-ski. Mais surtout, ils précisent bien que si elles ont besoin d’autre chose, ils peuvent lui donner. La prostitution touristique leur procure des revenus assez confortables, s’ils savent bien s’y prendre. Une heure de sexe en Jamaïque coûte 30 dollars et la nuit entière 150 dollars environ.
La prostitution et la pornographie masculine africaine en Occident
Amely-James Koh Bela est une militante originaire du Cameroun, qui combat la prostitution africaine en Europe depuis une vingtaine d’années. À ce sujet, elle a écrit deux ouvrages intitulés « La prostitution africaine en Occident, vérités, mensonges, esclavages » et « Mon combat contre la prostitution ». Le premier est comme une plaie béante où elle hurle sa douleur et sa révolte de manière crue et violente, contre cette « nouvelle traite des Noirs ». Dans le second, elle dénonce une catégorie de familles africaines vivant en Europe, et majoritairement en France, qui prostituent des enfants avec l’accord implicite des parents restés au pays.
Lors de ses enquêtes, elle a recueilli plus de mille témoignages bouleversants de victimes, de trafiquants, de proxénètes et de clients. Elle a personnellement assisté à une séance de pornographie pédophile, où des enfants de 5 à 10 ans font des « passes » à des pervers entre le goûter et les devoirs. Ces réseaux de prostitution infantiles ont la particularité d’être organisés uniquement par des femmes africaines, les « mammas ».
L’auteure y décrit aussi la prostitution masculine africaine en Occident, qui est en plein essor, spécialement dans les milieux bourgeois où des femmes aisées s’offrent de jeunes amants noirs bien montés. Célibataires endurcies, divorcées, veuves et même mariées, ces femmes dites « cougars » n’ont pas de scrupules à ramener chez elles des garçons dont elles pourraient être la mère, voire la grand-mère.
Une autre pratique très répandue est celle d’un couple louant les services sexuels d’un, ou plusieurs jeunes noirs, qui copuleront avec la femme. Le mari, dominateur, donne les directives tel un réalisateur de films x, mais interdit aux gigolos de répandre leurs semences dans sa femme. Pour autant, bon nombre de ces jeunes gigolos tirent leur épingle du jeu. Pour eux, c’est une chance inouïe de forniquer avec des femmes gourmandes, chaudes et expérimentées qui les entretiennent de surcroît avec des cadeaux et de l’argent.
Pour d’autres, c’est une situation très honteuse qu’ils cachent habilement. Les réseaux de prostitution masculine sont eux, tenus par les hommes africains qui font venir des frères d’Afrique, pour augmenter la main-d’oeuvre. Ils s’occupent des faux papiers, forment les novices, trouvent les clients, et prélèvent sur les gains financiers. Si les jeunes se rebellent ou volent de l’argent, les conséquences peuvent être très graves, allant jusqu’à leurs assassinats.
Quant à la pornographie masculine africaine, qualifiée d’extrême, elle connait un succès immense en Occident. Elle est caractérisée comme pour les femmes par les pratiques les plus sales, immorales et dégradantes qui soient : zoophilie (coucher avec des animaux), scatologie et urologie (impliquant l’usage de matières fécales et d’urine), fantasmes de pédophilie.
Les acteurs (étudiants ou hommes mariés et pères de famille), motivés par la forte rétribution financière, doivent néanmoins se droguer pour supporter ces humiliations réservées en priorité aux noirs. Tourner une scène de coït avec un chien, une chèvre ou une vache rapporte 4500 euros environ, ce qui est énorme surtout pour ceux qui ne possèdent ni papiers légaux, ni travail, ni logement.
Le manque d’argent et de perspectives peut mener à bien des tragédies, et des exploitations en vue de satisfaire les plaisirs sadiques de certains.
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