La société des eaux de Guinée(SEG) fait peau neuve. Depuis sa nomination par les autorités de la transition à la tête de cette société étatique, le nouveau directeur général Aboubacar Camara fait flèche de tous bois pour redorer l’image de la SEG auprès des guinéens mais aussi auprès des partenaires internationaux. Pour atteindre son objectif, il a entrepris diverses activités dans un vaste programme de réforme appelé campagne de normalisation à Conakry et à l’intérieur du pays. A Conakry, l’opération de réparation des fuites d’eau est lancée partout. Elle vise à récupérer la quantité importante d’eau gaspillée dans la nature et à la faire bénéficier par des quartiers qui en manquent ou qui n’en ont jamais bénéficiés.
Dans le même temps, une campagne de pose des compteurs est en cours dans les départements administratifs. Une première en Guinée qui est suivie du recouvrement des factures impayées auprès de la clientèle de ladite société.
A l’intérieur du pays la nouvelle direction de la société des eaux de Guinée ne ménage aucun effort pour satisfaire la forte demande des populations. Une importante délégation conduite par Aboubacar Camara en personne s’est rendue en Août dernier sur les installations de la SEG dans les préfectures de Kankan, Kouroussa, Dabola, Siguiri et Mandiana. Objectif, s’enquérir des réalités du terrain et prendre des mesures afin que les populations du pays profond puissent elles aussi bénéficier de l’eau potable. Ci-dessous des images de la délégation dans les préfectures ci-haut citées
A noter que la République de Guinée est confrontée à d’énormes difficultés liées à l’exploitation de ses ressources hydrauliques. Appelée château eau de l’Afrique de l’ouest à cause de ses nombreux cours d’eau, les défis à relever dans le secteur d’eau sont multiples. De l’urbanisation galopante en passant par les installations anarchiques, la lutte contre la corruption, ce sont entre autres missions que la SEG s’assigne sous la houlette de son DG Aboubacar Camara. Ce jeune réformateur qui a fait ses preuves ailleurs.
Par Moussa Diawara
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